
à Arkēos, musée et parc archéologique
Inauguré en 2014 et hissé au rang des grands projets de la Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD), le projet Arkēos est né du souci de valoriser les découvertes réalisées à l’occasion des fouilles archéologiques menées sur le territoire de la CAD depuis près de 40 ans.
Douai – Arkēos
4401 route de Tournai
59 500 Douai
Horaires d'ouverture
10h-12h / 14h-18h
Contacts
Communauté
Terrains de jeu
Le musée présente des collections mises au jour sur un territoire d’une superficie de 30 km de long pour 20 km de large ; une centaine de communes sont représentées. La plupart des vestiges découverts ne sont aujourd’hui plus visibles car ayant fait l’objet d’aménagements. Comment un équipement « figé » peut-il refléter à lui seul la richesse de tout un territoire ? Comment faire le lien entre les sites et le musée ?
Une vingtaine de maquettes est présentée dans la collection permanente. Medium ancien, parfois détrôné par des technologies plus innovantes, elles n’en demeurent pas moins l’un des points les plus attractifs du musée pour petits et grands. Et si l’on pouvait les enrichir de nouveaux contenus pour rentrer dedans, tourner autour… ?
Traces humaines, physiques, matérielles : comment les conserve-t-on ?
Le musée conserve des tessons de céramique chinoise, datés du 17e siècle, et mis au jour à Douai. Quel fut le voyage, à l’époque, de cette porcelaine aujourd’hui très commune ?
L’archéologie est avant tout un métier de savoirs et de gestes. Pour les évoquer et permettre au plus jeunes de les saisir, le musée s’est doté d’un espace de fouille reconstitué où, le temps d’un atelier, d’une découverte en famille, le jeune public vient s’initier. Une découverte en autonomie à envisager ?
Le parc suscite d’ores et déjà beaucoup d’intérêt auprès du public, impatient de voir les premiers éléments sortir de terre. À partir ou non de la maquette présentée dans le musée, comment valoriser un espace, faire apparaître ce qui n’est pas encore visible ? Comment aborder un projet à partir d’une esquisse ?
Il n’est pas rare, au cours de fouilles archéologiques, de mettre au jour les restes de sépultures anciennes : depuis la Préhistoire, les hommes enterrent leur mort et sacrifient à des rituels précis. Si la mort fait partie du quotidien de chacun, il n’est pour autant pas aisé d’aborder cette thématique avec le public, ni même de proposer des reconstitutions réalistes. Comment évoquer ce sujet délicat, notamment lors d’ateliers ou de visites consacrées à l’anthropologie ?

Édition 2016
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