Football Show

Le football, une affaire de joueur ou de spectateur ? Par leur diffusion télévisée, les matchs sont devenus de véritables spectacles : jeu aérien grâce à un ballon performant, joueur magnifié par l’image et les commentaires enflammés... La télévision fait sans cesse évoluer le football pour nourrir le plaisir du téléspectateur. Le ballon est dans le salon. La télécommande vous attend…

Scénario utilisateur

Les visiteurs découvrent une  mise en scène: (projection murale, espace salon et terrain de jeu)

  1. Par faisceau lumineux invite les visiteurs à se rapprocher du salon pour s’installer sur le canapé et prendre possession de la télécommande. Les trois années y sont représentées telles des chaînes télévisées. Les visiteurs sélectionnent l’année de leur choix, par exemple 1952. Sur l’écran apparait le ballon de football correspondant à cette année-là et en présente ses caractéristiques particulières.
  2. Dans l’espace de jeu, le ballon de 1952 est soudain mis en lumière invitant les visiteurs à jouer avec.
  3. Après quelques passes, un match de 1952 est projeté sur le mur plongeant les visiteurs dans l’ambiance sonore et visuelle de l’époque.
  4. A la fin de la projection, les visiteurs peuvent appuyer sur une autre année pour une nouvelle découverte.20151114_155444

Cartel

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Intentions & Processes

 

« Football show » est né d’une interrogation : pourquoi les accessoires de jeu ont-il évolué ? Si la première volonté est d’améliorer le confort des joueurs (maillots et shorts en synthétique mieux adaptés au mouvements des joueurs, chaussures modifiées pour s’adapter au terrain) et leurs performances (ajout de semelle sur le haut de la chaussure de football afin de mieux contrôler le ballon), il est apparu à notre étonnement que ce joueur s’efface au profit d’autres intérêts éloignés du terrain de sport. L’engouement des médias, l’intérêt grandissant du public ont appelé de nouvelles transformations permettant de donner aux événements sportifs retransmis à la télévision un caractère de plus en plus spectaculaire.

Le premier match de football intégralement diffusé est la finale de la Coupe de France de 1952. Or pour que le ballon, à l’origine en cuir marron, soit plus visible à l’écran, sa couleur devient blanche. C’est cette même télévision devenue « en couleurs » qui impose le ballon bicolore noir et blanc lors de la coupe du monde de 1970. Voilà pourquoi nous avons choisi de travailler autour du football, sport qui rassemble des milliers de téléspectateurs du monde entier vibrant aux mêmes images, et pourquoi le ballon est notre objet de référence.

Notre désir est de pousser les visiteurs entrant dans notre espace à devenir téléspectateurs ou joueurs. Par cette expérience qui mêle deux espaces à la fois privé et sportif, deux attitudes, spectateur et joueur, deux expériences, le jeu sur le terrain et sa médiation télévisuelle, le visiteur est amené à réfléchir, s’il le désire, sur les interactions entre téléspectateur, sport et médias, sur le sport spectacle et ses implications :

  • histoire du sport : évolution des équipements comme du jeu
  • lecture de l’image : dramatisation de l’action, joueurs transformés en « héros » voire en « dieux du stade »
  • dimension économique par le rôle des équipementiers
  • place du football dans la société, mode de communication universel
  • dérives sportives

Outils et techniques

La recette de notre proto:

  • Prenez un musée
  • Mélangez un maker, un codeur, une graphiste, une chargée du contenu, une médiatrice et une facilitatrice

Ajoutez:

  • un soupçon de création
  • une pincée de technique et de technologie (vidéoprojecteurs, webcam, processing, makey makey)
  • une goutte de fabrication (table basse et plante en carton, télécommande en bois, reconstitution du revêtement d’ancien ballons)
  • Laissez mijoter pendant 3 jours et 2 nuits
  • Dégustez

télécommande

VP

plante

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L'équipe

Lucas Gambini: Aux commandes du codage. Toujours prêt à surmonter les défis!

Anne Robin: Aux commandes du savoir et des contenus. A la recherche de la précision et du mot juste.

Léo Maligorne: Aux commandes de la fabrication et de la technique. Un MacGyver inventif, touche à tout et débrouillard.

Céline Lamy: Aux commandes du graphisme. Un oeil aiguisé, un sens du détail et une efficacité à toute épreuve.

Noëlie Malamaire: Aux commandes de la médiation. Une connaissance des attentes du visiteurs jusqu’au bout de la basket et un jeu de jambes inégalé.

Julie  Herman: Notre chère facilitatrice. Toujours prête à soutenir, encourager, motiver et… à mettre la main à la pâte! 😉

Sans oublier Claude, Clément, Aurélien, Béatrice, En Goguette, Pascal, Julie et Vincent… Un grand merci pour leurs conseils, leur aide, leurs sourires et leur bonne humeur….