En ce premier jour de Museomix 2013, les six musées ouvrent leurs portes bien avant leurs heures d’ouverture habituelles. Il s’agit pour eux d’accueillir dès 8h les futurs muxeomixeurs. Après réception de leur badge et de leur kit du participant, les participants sont invités à se rencontrer autour d’un petit déjeuner. C’est autour de viennoiseries et de cafés que les museomixeurs échangent sur leurs envies et leurs attentes. Chacun se présente, parle de son parcours professionnel et l’on découvre les compétences des uns et des autres. Rappelons que la force de Museomix est de rassembler les savoir-faire d’une communauté large, diverse et transdisciplinaire : historiens de l’art, ingénieurs, community managers, designers, codeurs, médiateurs culturels, webmasters, etc.

Création des badges Museomix

Les petites mains de l’ESAA Duperré créent les badges pour Museomix Paris.

Une fois l’ensemble des participants arrivés, le week-end Museomix commence dans chaque musée : mot de bienvenue, présentation de la structure d’accueil, du planning et des équipes. Jean Guibal, directeur du Musée dauphinois, « déclare ouvert le premier #museomix de Grenoble, qui ne sera pas le dernier ». Samuel Bausson, co-fondateur de Museomix, explique au Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes que Museomix veut faire « passer du musée Britannica au musée Wikipédia ».

Réunion plénière au Musée des Arts décoratifs

Première réunion plénière au Musée des Arts décoratifs.

Après le speech de bienvenue, les museomixeurs découvrent les espaces dans lesquels ils vont évoluer pendant les prochaines 54 heures. Les conservateurs et conférenciers sont là pour les guider au sein des espaces muséographiques et leur présenter les différents lieux proposés comme terrain de jeu. En effet, comme l’a souhaité Olivier Gabet, directeur des arts décoratifs, Museomix doit faire « redécouvrir les collections permanentes quand le public privilégie les expositions temporaires ». A l’issue de la visite guidée, chaque museomixeur vote pour le ou les lieux qu’il aimerait investir.

Pendant le dépouillement des votes par les organisateurs, les bénévoles des techlab se présentent aux museomixeurs. Devant un auditoire attentif et curieux, ils détaillent le matériel qu’ils ont apporté avec eux : découpeuse laser, imprimante 3d, kinect, machine à coudre, servo moteurs, etc. La photographie du fablab de Québec est d’ailleurs impressionnante. Au Musée des Arts décoratifs, les questions aux membres de la Blackboxe et du Petit Fablab de Paris fusent et Museomix prend du retard sur son planning.

Le fablab La Casemate

Le fablab La Casemate au Musée dauphinois de Grenoble.

A l’heure du déjeuner, les équipes sont constituées : 48 groupes (10 à Paris, 8 à Grenoble, 7 à Nantes, 6 à Lens, 7 à Shopshire, 10 à Québec) vont plancher pour imaginer des prototypes. D’ailleurs, l’heure du repas approche et une saine pause s’impose, surtout quand on commence à inventer les hashtag museomiam et museofood.

Pendant ce temps, nos amis de Québec trépignent d’impatience en attendant leurs équipes.