Tandis que Québec se réveille et attrape le mouvement des équipes européennes, ces dernières sortent de table et retournent sur leur chantier. L’effervescence est très perceptible sur les réseaux sociaux. Comme le tweete une museomixeuse à Québec, mais qui est tout aussi valide pour l’ensemble des Museomix, « une brève conclusion du #museomixqc jusqu’à présent : la simple contemplation ne suffit plus. »

While Museomix in Québec is waking up and playing catch up with the european teams, these lasts just finished their lunch and go back to their worksite. The turmoil is huge on the social networks according to a tweet by a museomixer in Québec. However, it’s the same story in every Museomix, « a quick conclusion of #museomixqc so far : Pondering is not enough. »

Thomas of the Asthrolab in the middle of an electronic creation

Thomas of the Asthrolab in the middle of an electronic creation at the Museomix in Lens.

Les tweets consistent principalement en des demandes de conseil ou des appels à l’aide. Plus le temps passe, plus les tweets témoignent du surpassement des problèmes rencontrés et illustrent les étapes d’avancement des prototypes. Les moyens mis en oeuvre pour parvenir à leurs fins sont divers, tels que découpage laser, impression en 3D ou encore mapping d’objets. Une des machines qui rencontre le plus grand succès est la découpeuse/graveuse laser. Cette machine, prêtée par Nod-A dans le cas du Petit FabLab de Paris et qui coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros, permet de graver et de découper du bois, du carton, du papier, du cuir, du vinyle… C’est avec cette machine que les centaines de badges des museomixeurs ont été réalisés ! Comme son nom l’indique, son fonctionnement repose sur la technologie laser, à partir de dessins et de maquettes modélisées en vectoriel. Most of the tweets refer to advices and #help cryouts. The more the time goes by, the more the tweets reveal signs of progress in the making of the prototypes and that the teams are going beyond their troubles. Object mapping, 3D printing, laser cutting are some of the means available to the teams to pursue their quest. The laser cutter/burner is one of the most successful device out here. This device is loaned to the Petit FabLab de Paris by Nod-A and it costs tens of thousands euros. It is used to burn and cut wood, card, paper, leather and vinyl… the hundreds of museomixers’ badges were created thanks to this device! It relies on the laser technology and works from drawings and vectorial models.

Une découpeuse laser à l'oeuvre

A laser cutter in action, working on the members’ badges.

3D Printer building a foot

3D printer building a foot.

Pendant ce temps-là, l’équipe Communication Globale profite du relatif calme ambiant pour interviewer des essentiels acteurs de Museomix, à savoir les ingénieux des TechLab et des FabLab, les sages, quelques participants. Un FabLab est une structure alternative proposant à une communauté des outils technologiques. Définir un FabLab est un exercice périlleux, et aucun participant n’a exactement la même définition, telle que « atelier collaboratif où tu trouves les outils pour concrétiser tes idées » ou plus simplement « lieu incubateur ». L’esprit d’un FabLab s’inscrit dans l’open source. L’ensemble des FabLab s’organise en un réseau informel grâce aux réseaux sociaux. Les événements IRL constituent alors l’occasion de se rencontrer, de mettre des visages sur des twitnames (pseudo sur Twitter), de tisser des liens humains. Ainsi, pour les FabLab, être présent lors de Museomix participe à cette logique et conforte leur état d’esprit : ils apportent des compétences et des solutions techniques pour concrétiser des projets autour des valeurs de l’innovation et de la collaboration autour de l’open source. Les membres des FabLab sont des bénévoles, leur principale motivation étant d’expérimenter en groupe et de trouver des solutions à des problèmes. Pour eux, se confronter à des à de nouvelles problématiques est un moyen d’apprendre. In the meantime, the Global Communication team enjoys a period of calm to do some interviews of the main players of Museomix, in the names of the witty people of the TechLab and the FabLab, the Wise Men, as well as some participants. A FabLab is an alternative structure that offers technical tools to a community. The FabLab concept is quite hazardous to define. No participant would give you the exact same definition : « Collaborative workshop where one can find the tools to realize one’s ideas » or « incubation place » are some of them. FabLab DNA lies in the field of the Open Source. All of the FabLabs are linked through an informal network based on the social networks. IRL events are thus the opportunity to meet and put faces on names or twitnames (Twitter’s aliases), and create « human » links. For the FabLab, being a part of Museomix act as a natural continuity and consolidate their frame of mind : they bring their abilities and their technical solutions to make projects come real as well as innovative and collaborative. FabLab’s members are volunteers whose first goal is to experiment together and find solutions. Standing in front of new problems is for them a way to learn.

The woodshop of the FabLab in Grenoble

The woodshop of the FabLab in Grenoble is full throttle!

Au même moment, Museomix Grenoble accueille plusieurs étudiants des universités locales qui parcourent les salles du Musée dauphinois avec pour objectifs d’étudier et d’évaluer Museomix sur place. Selon le site du musée, trois groupes étudieront trois axes particuliers de l’événement. Le premier s’intéressera en la réception de Museomix par les visiteurs du musée, le deuxième étudiera les pratiques professionnelles et créatives en oeuvre dans Museomix et le troisième dressera une évaluation formative des prototypes. Mais Museomix Grenoble n’est pas le seul à être l’objet d’un suivi et d’une évaluation attentifs : c’est également le cas au Musée des arts décoratifs où des spécialistes des études de public s’entretiennent avec les museomixeurs, observent le travail des équipes, évaluent les retombées pour le musée. Un rapport, tout au moins pour Museomix Paris mais sans nul doute également pour tous les autres lieux concernés, est prévu (mais aucune date ne nous a été encore fournie, stay tuned !). At the same time, the Museomix in Grenoble welcomes students from local colleges that roam throughout the Musée dauphinois to study and make their reports of Museomix. Le planning de l’après-midi prévoit notamment l’installation d’une version beta, d’un prototype du projet in situ puis d’en filmer le protocole d’usage. Comme hier, les vidéos seront récupérées puis diffusées sur le compte Youtube de Museomix. A 16h, une fois les vidéos fournies, chaque équipe fait un point étape : il convient alors de synthétiser le parcours effectué et celui qu’il reste à faire, à conforter ses objectifs ou au contraire à les revoir à la baisse, à améliorer la présentation du projet sur le site officiel de Museomix. Une réunion plénière conclut la journée : chaque équipe vient présenter l’avancée de son prototype et la vidéo du protocole d’usage. According to the museum’s website, three groups will study three peculiar topics of Museomix. The first one will focus on the visitors’ reactions to Museomix, the second one will put the light on the creative and professional habits of Museomix while the third one will set a formal evaluation of the prototypes. Yet, the Museomix of Grenoble is not the only one to be under the spotlight : in the premises of the Musée des Arts Décoratifs, experts in public studies share with museomixers and look into the teams’ work to try and evaluate their potential aftermaths for the museum. An official report, at least for Museomix Paris – but most surely for every other Museomix -, is to be released (though no release date has been officialy announced. Stay Tuned!) https://twitter.com/mattdawhit/status/399209993372975104 https://twitter.com/Lespassauvages/status/399217860276273152 La journée s’achève enfin. Alors qu’à Grenoble, on propose de repousser la fermeture du musée à 2h00 du matin, la fin de la journée semble appréciable à Nantes, où visiblement les museomixeurs ne font que monter et descendre des escaliers.